
De la naissance à l'adolescence 3/3
Dès le moment où l'enfant commence à se former — je veux dire par là, à entrer dans l'adolescence — cette période, qui précède l'âge adulte, va induire de nombreux changements liés aux poussées hormonales.
Notre devoir de parents est d'aider au mieux nos jeunes à passer ce cap souvent difficile, car très perturbateur pour eux-mêmes, mais aussi pour tout l'entourage proche. Des difficultés relationnelles peuvent alors apparaître : ado-adultes, ado-famille, ado-école, ado-collège, ado-ado…
L’entrée dans l’adolescence entraîne une poussée hormonale, déclenchant un ensemble de processus physiques, psychiques et physiologiques.
Ce processus naturel s’installe généralement entre 10 et 12 ans.
La puberté s’installe progressivement sur quelques années. Elle commence plus précocement dans les régions méditerranéennes que dans les régions nordiques, où elle débute avec deux à trois ans de décalage.
Le mot « puberté » vient du latin pubere, qui signifie « se couvrir de poils ». C’est la période durant laquelle le développement sexuel a lieu, une transition entre l’enfance et l’âge adulte. C’est aussi à ce moment-là que de nombreuses transformations s’opèrent : physiques, psychiques, émotionnelles et hormonales.
Ces transformations permettent notamment de devenir capable de procréer.
Durant la puberté, période critique qui marque l'entrée dans la vie adulte, l'adolescent est souvent fragile.
Il peut se retrouver en proie à des doutes, des envies, des troubles alimentaires, des états psychologiques variés (remise en question, tristesse, euphorie...). Il peut aussi être tenté par l’alcool, le tabac ou d’autres dérives.
Les transformations physiques liées aux poussées hormonales se traduisent par le développement des organes sexuels, l’apparition des poils, une augmentation significative du poids et de la taille. Durant cette période, un adolescent peut grandir d’environ 1 cm par mois. Le squelette, pour se développer de façon optimale, aura besoin de calcium, phosphore, magnésium, vitamines A, D, C, E, etc.
Pour assurer un développement physique optimal et une croissance harmonieuse — surtout dans une période où les ados remettent souvent tout en question, y compris leur manière de s’alimenter — nous pouvons compenser par des compléments alimentaires. Ils permettront de limiter fatigue, coups de pompe et sautes d’humeur. Les complexes multivitaminés comme Source de Vie sont un bon compromis, faciles à utiliser, avec une composition naturelle et sans produits chimiques de synthèse.
Durant cette période de changements physiques, notamment avec l'apparition des premières règles chez les filles, il peut y avoir des signes fréquents de fatigue et d'irritabilité. Une supplémentation en fer peut être utile, tout comme l’Huile d’onagre, qui aide à réguler les cycles et à apaiser les tensions au niveau du bas-ventre.
Quand je donnais à mes filles (Émilie et Pauline) de la Prêle pour leur croissance, je mettais en avant ses effets bénéfiques sur les cheveux. Elles étaient coquettes, soucieuses de leur apparence. Si j’avais dit : « prends de la prêle pour grandir », ma fille aînée, Émilie (qui mesure 1,77 m), m’aurait probablement rétorqué qu’elle était déjà assez grande. En insistant sur les bienfaits esthétiques, j’étais sûr de faire mouche.
Je vous raconte cela pour vous montrer qu’avec un peu de tact et de discernement, on peut convaincre des ados, même réticents, de prendre des compléments naturels. Il suffit de trouver le bon argument, celui qui les touche.
L’adolescence est souvent qualifiée de « période ingrate » : l’ado est avide de tout, curieux de tout, mais aussi extrêmement influençable et sensible au monde qui l'entoure. Très perméable à l’environnement, il est souvent en pleine remise en question — parfois totale, parfois partielle — de tout ce que nous lui avons transmis. Le général Bigeard ne disait-il pas que les jeunes de 18 ans étaient des « cires molles » que l’on peut modeler à souhait ?
Nous devons faire face à ces bouleversements avec discernement et dialogue, tout en maintenant une autorité bienveillante. Les repères, les limites, les lignes de conduite sont essentiels. Ils permettent à l’adolescent, qui ne cherche pas forcément un modèle mais plutôt des directions, d’éviter l’errance. Il est aussi très important de surveiller ses fréquentations et de l’encourager à évoluer dans un environnement positif.
Il est essentiel d’occuper un ado, aussi bien intellectuellement que physiquement. La pratique d’un sport, de la danse ou de toute autre activité lui permettra de se dépenser, de se canaliser, et de limiter les risques de dérive ou d’oisiveté.
Faire du sport est aussi une manière naturelle d’augmenter les taux de sérotonine et d’endorphines. Ces neurotransmetteurs jouent un rôle clé dans la bonne humeur, la joie de vivre, la sérénité. Ils réduisent également les risques de déprime liés à l’adolescence, tout en favorisant un sommeil de meilleure qualité. On peut donc, par des moyens naturels et simples, maintenir un bon équilibre.
Lorsque l’on pratique une activité que l’on aime, le cerveau sécrète naturellement ces hormones du bien-être. C’est ce qui explique pourquoi on devient « accro » au sport ou à une activité : elle procure une sensation de plaisir et de plénitude.
Toutefois, si notre ado ne montre que peu d’intérêt pour le sport :
- La Rhodiola rosea est une plante qui peut aider de manière ponctuelle lors de périodes difficiles. Elle augmente le taux de sérotonine et d’endorphines, favorise la résistance à l’effort, stimule l’intellect et le moral. C’est une plante dite adaptogène.
- Le Griffonia simplicifolia, riche en L-5 HTP (hydroxytryptophane), est un précurseur naturel de la sérotonine, l’un des principaux neuromédiateurs du système nerveux.
- Le magnésium marin, quant à lui, est indispensable à l’équilibre du système nerveux et musculaire. Il réduit les effets du stress et favorise une meilleure concentration, aussi bien à l’école qu’à la maison.
Un ado est un être pensant, influençable mais réfléchi, qui a besoin de se construire. Il a besoin d’écoute, de dialogue, de prise en compte de ses besoins et attentes. À mesure que ses études avancent, il absorbe une grande quantité de connaissances, mais en parallèle, il se pose de plus en plus de questions, liées à son ouverture au monde extérieur.
Souvent, à cette période, l’adolescent commence à s’intéresser à la politique, à la religion, dans le but de satisfaire sa soif de sens, de compréhension, et parfois son envie d’aider les autres, avec un altruisme plus ou moins développé. Pour éviter toute dérive sectaire, il est fondamental de dialoguer sur tous les sujets qui le préoccupent, quitte à anticiper ses questionnements.
Durant l’adolescence, l’ado est actif, en constante réflexion, et il consomme beaucoup de vitamines, minéraux et oligo-éléments. Une supplémentation, par exemple en magnésium, peut s’avérer utile, à la fois pour nourrir les cellules nerveuses, mais aussi pour soutenir la croissance et favoriser une bonne calcification.